Chloroquine : un long fleuve tranquille.
« Si quelqu’un t’a offensé, ne cherche pas à te venger. Assieds toi au bord de la rivière, un jour tu verras passer le corps de ton ennemi » (Lao Tseu). Il en est ainsi de la chloroquine, très vieille dame comme je vais vous l’expliquer, dernièrement offensée, et qui attend patiemment son heure. Elle aura cette année 200 ans, et en 200 ans, aucun médicament au monde n’aura (avec la pénicilline ?), sauvé autant de vies.
Depuis des mois nous assistons à un spectacle ahurissant qui montre la médecine administrée et les experts scientifiques du monde entier, sous un jour qui n’est pas fait pour nous rassurer en ce qui concerne notre future santé. La médecine a progressé depuis des siècles en toute liberté, mais administrée, réglementée, contrôlée et diffusée par des « hautes autorités scientifiques » nationales et internationales, n’est-elle pas en train de régresser ?
Pourquoi, dans certains pays, cette frénésie à vouloir abattre un vieux médicament qui a sauvé depuis sa naissance des millions de vies ? On a assisté à un florilège d’études bidons, orientées, manipulatrices, dangereuses. On a vu des politiques, des autorités scientifiques se précipiter pour montrer leur incompétence en vantant les mérites de ces études à charge qui n’avaient rien de scientifiques. On a vu la plus haute autorité du pays, le Ministre de la Santé, conseiller aux élus de mieux se renseigner en lisant un article que manifestement il n’avait pas lu lui-même, sinon il aurait pu lire que l’hydroxychloroquine, qu’il voulait interdire, avait été administrée aux cas les plus graves, telle une extrême onction ! Il est ensuite, toujours avec précipitation, immédiatement et sans réfléchir, tombé dans le panneau du LancetGate, ayant pris une étude publicitaire montée de toutes pièces, pour une étude scientifique de très haut niveau. La plus haute autorité internationale, l’OMS, a fait de même. Pire, elle a autorisé des études avec doses (volontairement ?) létales, pour « prouver » la dangerosité d’un médicalement, de plus dans de mauvaises indications, à un stade où il n’y a plus de virus mais ses complications létales, sur lesquelles n’importe quel ignare est capable de comprendre l’inutilité du traitement testé. The Lancet, soi-disant plus haute publication scientifique internationale devant apporter toutes les garanties de sérieux des publications a montré le niveau zéro de ses contrôles, jetant un doute sur toutes ses publications. A qui peut-on se fier maintenant, confier notre vie ?
Si on résume, en caricaturant à peine, le peuple a appris que des autorités sont capables d’interdire de traiter, en attendant le résultat d’études, dont on donnera les résultats quand il n’y aura plus besoin de traiter, où l’on exige de tirer au sort des patients, une moitié devant ne pas être traitée face à une maladie mortelle, l’autre moitié devant recevoir un traitement inutile, à des doses pouvant être mortelles. Est-ce cela la médecine de demain ? En tous cas c’est une partie de celle d’aujourd’hui, et aucun des responsables ne pense avoir tort, restant en place pour continuer. Et que dire de leurs propres études, ils critiquent celles des autres mais sont incapables de sortir Discovery, après avoir promis des résultats préliminaires pour il y a 4 mois ? Des difficultés pour manipuler les chiffres ? Les résultats ne leur plaisent pas et ils attendent l’effet de notre manque de mémoire collective ? Tous les doutes sont permis, car les patients de l’étude sont tous sortis, debout ou pieds devant, depuis bien longtemps.
En marge de tout cela, la chloroquine poursuit son petit bonhomme de chemin. Après la tempête organisée, arrive le calme. Nombre d’études plus sérieuses commencent à sortir, venant confirmer la première, celle de l’IHU de Marseille, comportant maintenant 3 737 cas, avec diminution plus que significative de la mortalité, que les intellectuellement aveugles ne veulent pas voir. Les 26 juin et 3 juillet, ce sont des études Portugaise et Chinoise, la première portant sur 26 815 patients traités par HCQ pour lupus, PR et autres affections auto-immunes, la seconde sur 6 223 PR, les deux montrant que ces patients voient leur risque de contacter la Covid divisé par deux.
Le 29 juin, c’est La Fondation Henri Ford qui possède de nombreux hôpitaux, et qui a traité dans 6 de ses hôpitaux à Detroit 2 541 patient avec HCQ+AZI, le taux de décès est diminué de 71%, aucun effet secondaire. Le 30 juin c’est une autre étude, dans 8 hôpitaux de New York, 6 493 patients dont 3 708 hospitalisés, avec encore division par 2 du nombre de décès, toujours sans effets secondaires. Cela complète les 88 patients français (« Laissez les prescrire », avec les 700 non publiés) et tous les exemples déjà cités. Avez-vous vu tout cela à la une des journaux, toujours prompts à publier les études douteuses dans l’autre sens ?
Et puis il y a encore ces pays qui traitent largement depuis le début, sans polémique, sans se poser de questions, comme le Sénégal, 8 morts par million d’habitants, ou plus près de chez nous la Grèce, 18 morts/million, contre 447 pour la France.
En fait on assiste à un conflit entre soignants, qui traitent, publient sans faire de chichis, en disant : voilà ce que j’ai fait, voilà ce que j’ai vu, et les scientifiques non soignants, dont on a vu qu’ils disaient et faisaient n’importe quoi. Lesquels faut-il croire à votre avis. Ceux qui constatent sont-ils tous menteurs ? Il en est maintenant de cette médecine, dans laquelle je ne me retrouve pas, comme de la justice : on cherche le vice de forme qui permet d’ignorer ensuite les faits qui deviennent inexistants.
Il y a aussi l’histoire que l’on renie, ce qui conduit immanquablement à reproduire les mêmes erreurs. La quinine est connue depuis le XVIè siècle, certainement avant chez les indiens d’Amérique du Sud, où l’arbre quiquina a été découvert au Pérou, son écorce étant réputée contre la fièvre et certains parasites. Savez-vous que la chloroquine, un dérivé, avait été utilisée contre la grippe espagnole ? Qu’elle est utilisée dans de nombreux pays contre la grippe, depuis plus d’un siècle (et dans plus de 60% des pays actuellement contre la Covid) ? Voici une affiche de 1889 vantant ses mérites dans la grippe et influenza.
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