L'OTAN reste silencieuse sur sa catastrophe près de Lviv en Ukraine

 

Intercepteur russe MiG-31K avec un missile Kinschal (photo Vladimir Velengurin)




 Le journal russe Komsomolskaya Pravda a publié il y a quelques jours un article du spécialiste militaire russe Victor Baranets, dans lequel il décrit comment l'armée russe a détruit un bunker souterrain secret près de Lviv avec un missile Kinschal. Ce bunker était un centre de commandement ukrainien et, comme il se trouvait à plus de 100 mètres sous la surface, il était considéré comme absolument indestructible. Détail croustillant : de nombreux hauts responsables militaires de différents pays de l'OTAN s'y seraient également trouvés. - Globalbridge.ch a adressé à l'OTAN une demande formelle aux médias pour savoir si des membres de l'OTAN avaient réellement été touchés à cet endroit, sur le sol ukrainien. L'OTAN n'a pas donné de réponse - bien qu'une absence de réponse soit aussi une réponse. - La fin de l'article de Victor Baranets est particulièrement remarquable. (cm)


Les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la Pologne et quelques autres pays de l'OTAN préfèrent ne pas dire un mot sur ce qui s'est passé début mars près de Lviv (anciennement Lviv). Lorsque les journalistes qui ont eu vent de cette terrible urgence posent la question aux généraux et aux politiques, la réponse est soit "pas de commentaire", soit une référence malicieuse à "l'ignorance" de l'incident. Mais malgré tout, le chat commence à sortir du sac. Différentes sources dans la presse occidentale et ukrainienne ainsi que dans les médias sociaux laissent de plus en plus filtrer des informations dont les détails, correctement assemblés, constituent un scénario crédible d'un drame (voire d'une tragédie) extrêmement douloureux pour l'OTAN et ses alliés.

Le bunker des officiers de l'OTAN

Et le scénario est le suivant. Près de Lviv, à cent mètres de profondeur, se trouvait un poste de commandement de réserve de l'ancien district militaire des Carpates. Ce lieu secret, bien protégé et équipé de systèmes de communication modernes, a plu aux généraux et aux colonels de l'OTAN lorsque, au début des opérations militaires des forces armées ukrainiennes dans le Donbass (2014), ils ont décidé de se rendre dans l'arrière-pays ukrainien, où il était plus pratique de conseiller les alliés de Kiev et d'élaborer avec eux des plans d'opération. Le site souterrain secret donnait également aux "conseillers" un sentiment de sécurité, même après l'annonce par Moscou de son intention de s'attaquer à des systèmes vitaux pour la guerre en lançant son opération militaire spéciale. Il s'agissait en effet d'un quartier général commun de commandement et de contrôle, où se trouvaient aussi bien des représentants de l'OTAN que des officiers du ministère ukrainien de la Défense et de l'état-major général des forces armées ukrainiennes. De plus, ce quartier général était très bien protégé par des systèmes de défense aérienne, ce qui rendait ses "occupants" encore plus sûrs. D'autant plus qu'ils se croyaient totalement invulnérables sous l'enveloppe de béton armé de plusieurs mètres d'épaisseur.

C'est probablement pour cette raison que le sens de la vigilance s'est perdu - parfois même des dizaines de voitures stationnaient en plein jour devant l'entrée du quartier général souterrain, ce qui n'a évidemment pas échappé à nos services spatiaux, aéronautiques et secrets. Début mars, l'état-major russe savait qu'un plan d'attaque contre les forces ukrainiennes (donc contre les troupes russes, réd.) était en cours d'élaboration dans ce bunker souterrain et à Kiev. Il ne restait donc plus (pour les Russes, réd.) qu'à déterminer le moment le plus opportun pour attaquer cette "succursale" de l'OTAN dans la région de Lviv et à définir précisément la mission de notre "poignard" hypersonique. Et bien sûr, de calculer minutieusement (à la minute près) l'heure de lancement des porteurs de "KINSCHALs" (avions de combat MiG-31), le lieu de lancement de ces missiles (sans pénétrer dans la zone de défense aérienne adverse) et le "moment" où la cible sera atteinte.

Les KINSCHAL ont rempli leur mission

Pourquoi les KINSCHAL ont-ils été choisis ? Parce qu'un tel bunker est invulnérable aux missiles conventionnels. Et cela n'avait aucun sens d'y envoyer des bombardiers avec des bombes d'une tonne et demie ou de cinq tonnes : Les Ukrainiens pourraient les abattre et il ne serait guère possible de toucher la cible. Mais un "Kinschal" est tiré à une distance pouvant atteindre deux mille kilomètres (ogive de 500 kg !) et il atteint sa cible à une vitesse folle (dix ou même quinze fois plus vite que le son !), alors qu'il n'existe aucun système de défense aérienne au monde capable de l'intercepter. En outre, le Kinschal est également une arme de haute précision, un sniper en quelque sorte - son écart par rapport à la cible prédéfinie n'est que de 1 mètre ! Et il s'est enfoncé dans le couvercle du bunker jusqu'à une profondeur de plusieurs dizaines de mètres - suivi d'un deuxième missile. Ce qui fait au total une tonne d'explosifs !

"Les troupes de l'OTAN : Catastrophe en Ukraine"

Aucun des "enseignants et élèves" du bunker n'a survécu. Et ils étaient plus de 200. Parmi eux, selon certains journalistes occidentaux "bien informés", plusieurs généraux et officiers supérieurs américains. Il y avait aussi des Britanniques, des Polonais et des Ukrainiens.

Pronews, un portail grec proche du ministère de la Défense de son pays, a affirmé que "des dizaines d'officiers étrangers ont été tués lors d'une attaque par un missile hypersonique de type Kinschal contre un centre de commandement et de communication commun à l'Ukraine et à l'OTAN". Il s'agit d'une "catastrophe pour les forces de l'OTAN en Ukraine". (Traduction du grec du titre et du chapeau de l'article sur Pronews : "CONFLITS ARMÉS. Terrible impact d'un missile supersonique russe Kinschal à 130 mètres de profondeur sur le centre de commandement de l'OTAN en Ukraine ! Des dizaines de morts parmi les officiers de l'OTAN et les officiers ukrainiens". Réd.)

Et ce n'est pas tout. Certains sites web basés à Kiev ont déjà fait des révélations : Après l'accident, des représentants du ministère ukrainien de la Défense et de l'état-major général ont été convoqués à l'ambassade américaine, où ils ont été réprimandés "pour ne pas avoir assuré la sécurité du centre de contrôle". Ils se sont également vu remettre une liste des officiers américains de haut rang et des plus hauts gradés décédés et ont reçu l'ordre de les "extraire du sol". Les corps des personnes tuées par les explosions et de celles mortes par asphyxie sont toujours déterrés...

Les fuites sur les médias sociaux ukrainiens indiquent que seuls 40 corps ont été retirés jusqu'à présent des décombres du centre de commandement qui s'est effondré. Le reste des morts est toujours sous les décombres.

Information officielle

Il convient également de mentionner que le 9 mars, le ministère russe de la Défense a publié sur son canal télégraphique officiel un modeste communiqué indiquant que l'armée russe avait mené une "attaque de représailles" massive dans la région de Briansk en réponse aux attentats terroristes du 2 mars organisés par le régime de Kiev. L'agence a souligné que le système de missiles hypersoniques Kinschal avait été utilisé.

Cette "frappe de représailles" a d'ailleurs eu d'autres conséquences, selon Nikolaï Sorokine, directeur de l'Institut pour l'étude des crises nationales. Il pense que la destruction du "centre de planification et de contrôle" a probablement retardé la contre-offensive ukrainienne prévue. Cette supposition a une bonne raison, puisque cette offensive est sans cesse repoussée. C'est peut-être une coutume rituelle d'attendre 40 jours à partir du jour de sa mort. (La prière la plus importante pour les chrétiens orthodoxes pour un défunt est prononcée le quarantième jour après sa mort, car selon la conception des chrétiens orthodoxes, c'est à ce moment-là que l'âme du défunt se présente pour la première fois devant Dieu. Cela se fait en souvenir du fait que le Christ est retourné auprès du Père le quarantième jour après sa résurrection. La remarque de l'auteur Victor Baranets sur les 40 jours est donc du pur cynisme et veut dire que le 9 mars au plus tard, la contre-attaque des forces armées ukrainiennes est "décédée". Réd.)

Mais pourquoi les capitales des pays de l'OTAN restent-elles silencieuses face à cet épouvantable incident ? Probablement parce qu'elles ont honte d'avouer avoir reçu une gifle de Moscou. Ou encore parce que cela reviendrait à reconnaître ouvertement la participation active des troupes de l'OTAN aux hostilités contre la Russie.

Voir également les nouvelles sur regnum.ru ("Les corps de 160 officiers de l'OTAN ont été abandonnés dans un bunker près de Lviv après le coup de poignard dans le dos").









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