Nouvelle étude : la Terre devrait se refroidir de 1°C à cause du minimum solaire

 

Position des planètes le 2.9.2023 https://www.theplanetstoday.com/


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Les études et les prédictions d'un minimum solaire "moderne" accompagné d'une baisse significative des températures moyennes se multiplient. Un certain nombre d'astrophysiciens sont parvenus à cet objectif par des voies différentes. Le service américain de météorologie spatiale prédit une diminution drastique des taches solaires jusqu'en 2040 au moins. Et les études de marché prévoient un boom dans le secteur du déneigement.

La nouvelle étude de Valentina V. Zharkova et al, intitulée "Periodicities in Solar Activity, Solar Radiation and Their Links with Terrestrial Environment" ("Périodicité de l'activité solaire, du rayonnement solaire et de leurs liens avec l'environnement terrestre"), précise les prévisions antérieures du groupe de recherche. Selon celles-ci, l'irradiation solaire totale (TSI) de la Terre a augmenté d'environ 1 à 1,5 W/m² depuis ses valeurs minimales en 1700 jusqu'à son "amplitude maximale" au cycle 24 (2020). Cela a entraîné une augmentation globale de la température d'environ 1,5 °C au cours de cette période.

"Le premier GSM1 [Grand Minimum Solaire] moderne se produira entre 2020 et 2053, avec des amplitudes de cycle descendant à 80% de l'amplitude maximale du cycle 24 au cycle 25, à 30% au cycle 26 et à 70% au cycle 27". Le prochain GSM n'est alors attendu qu'entre 2370 et 2415.

"Les variations mensuelles de la TSI indiquent une augmentation de la TSI d'environ 1 - 1,3 W/m² en 2020 par rapport à 1700. Cette augmentation de la TSI, déterminée à partir des éphémérides Soleil-Terre, est proche de l'ordre de grandeur de 1 - 1,5 W/m² qui ressort des observations actuelles de la TSI".

Cela explique le réchauffement de la planète depuis 1700 jusqu'à aujourd'hui. L'une des conséquences du réchauffement des océans est le dégazage de CO2 et donc l'augmentation de sa proportion dans l'atmosphère.



 Variations de température terrestre de 1880 à 2000 montrant l'augmentation de la température de base (ligne noire continue) due aux oscillations décadaires (formes bleue (décroissante) et rouge (croissante)).

Les variations de la température terrestre au cours du cycle de 11 ans sont faibles mais perceptibles, comme le montrent les variations décadaires de la figure, qui sont proportionnelles au nombre moyen de taches solaires et à de nombreux facteurs terrestres tels que les variations de la température de l'océan, les directions des jets et les événements El Nino et La Nina. Il en résulte des augmentations perceptibles de la température terrestre pendant ou à proximité des maxima de l'activité solaire et des diminutions pendant ou à proximité des minima.

Mais au cours des 30 prochaines années (2020-2053), la Terre connaîtra une période d'activité solaire nettement réduite et un climat de "mini âge glaciaire" qui en résultera et qui ressemblera "au minimum de Maunder" (1645-1715 après J.-C.), qui a marqué la période beaucoup plus froide du Petit âge glaciaire qu'aujourd'hui.

Les températures baisseront d'environ 1°C au cours des prochaines décennies : la Terre ne sera alors plus que 0,5°C plus chaude qu'en 1700.

"Étant donné que le rayonnement solaire et la température de la Terre ont déjà augmenté depuis le MM [minimum de Maunder], comme le montrent clairement les variations de température terrestre, on s'attend à ce que la température de la Terre baisse d'environ 1,0˚C au cours du premier GSM1 moderne et ne soit plus que 0,5°C plus élevée qu'en 1700".

La prédiction du bureau d'études Precision Reports va donc se réaliser. Il prédit une très forte croissance pour le secteur du déneigement.

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